laboratoire
atelier
d’expérimentations
de créations

<sup>a travaillé avec: Vergers Urbains, Quatorze, La Graffiterie, Simplonlab, La Belle friche, La maison des réfugiés - emmaüs solidarité, CASP, COS, Fédération des murs à pêche, éducation nationale, ... pour des missions allant de l’identité visuelle, au fresque participative.

︎ CV

︎book graphisme : à consulter ici

︎ rond-pointu, la collective market place

pour toutes demandes, contact : caie.zoe@gmail.com</sup>

FORMES

✽ Venant des champs du design, j’ai toujours eu quelques difficultés à apporter une définition claire à mon travail car ce que l’on considère en design est un “objet” fini. Or, tout le processus créatif qui consiste en de la contextualisation et de l’expérimentation me semble au même plan que la “finalité”. Les différentes étapes sont alors sujet en soi qui peuvent aussi exister en dehors du projet.

C’est d’ailleurs en lisant Amy Sillman - à propos de son travail et de sa manière de l’exposer - que l’importance de décloisonner ses pratiques m’a semblée être l’étape permettant d’effacer une hiérarchie des genres et donc d’apporter sa propre idée de ce qui fait sujet. ^{(dans son cas, c’est l’entremêlement de peintures et de dessins sans séparation)}

J’aime rapprocher cette “dé-hiérarchisation” d’une conception plus ancienne où artiste et artisan n’était qu’un statut : artifex qui créé ars et artificium ^{(donc œuvre d’art et objet d’artisanat)} Ici ce n’est pas les étapes d’un processus que l’on vient questionner mais plutôt le statut de la forme finale.
On voit d’ailleurs aujourd’hui une tendance à vouloir brouiller les frontières entre art-design-artisanat qui permet alors de développer un travail pluridsiciplinaire et multiforme.

Dans cette approche, je tends à développer mon processus créatif dans ce que j’appellerai mon laboratoire/atelier d’expérimentations/créations pour me laisser la liberté d’y inclure mon appétence pour l’apprentissage (sujet, technique,…).